La course à pied ou running est un sport individuel de plus en plus populaire avec presque 6 millions de pratiquants âgés de plus de 15 ans. Le running est différent du jogging où les performances sont moins intensives. Les objectifs des runners sont plus poussés, leur discipline plus strictes et leurs équipements plus performants. Le jogging devient un échauffement au running.
Le running est caractérisé par des phases rapides alternées par des phases lentes agencées par le plan d'entraînement où l’échauffement reste une étape essentielle
Le running est situé au sommet de la course à pied: un débutant commence à améliorer sa condition physique par la marche à pied, ensuite pratique le jogging pour enfin se fixer des objectifs plus rigoureux grâce au running. Les muscles sont sollicités aussi bien que les poumons et les ligaments ainsi que le mental sur le long terme.
Le running est tout d’abord basé sur la condition physique. La pratique de la course à pied
Les amateurs et professionnels de ce sport sont néanmoins exposés à des risques plus élevés de présenter quelques pathologies.
Aussi appelé Syndrome rotulien apparaît chez bon nombre de coureurs. Il touche la rotule, plus précisément l’articulation qui lie la rotule au fémur. L’articulation fémoro-patellaire, particulièrement instable est RESPONSABLE des mouvements essentiels des membres inférieurs comme la flexion-extension, le saut, la course ou la marche. Le syndrome rotulien bien que parfaitement remédiable, est souvent handicapante aussi bien dans la pratique du sport, au niveau professionnel que dans la vie quotidienne.
La pratique de la course à pied augmente les risques de syndrome rotulien:
Certains s’accorderaient à dire que le syndrome fémoro-patellaire est une conséquence d’une inhibition à la douleur. Autrement dit, les patients qui présentent ce syndrome en auraient développé des symptômes, sans l’avoir traité.
La douleur est le signe premier du syndrome rotulien, elles sont liées à la fatigue mais apparaissent aussi aux montées ou descentes ou à la palpation. Le sportif ressent aussi:
Des techniques spécifiques comme le test de Zolhen et le signe du Rabot aident à l’identification du syndrome fémoro-patellaire.
Le traitement consiste à augmenter la tolérance de l’articulation aux charges et à rétablir la performances de l’athlète grâce à des exercices de rééducation et de musculation du quadriceps et des muscles du fessier. Chez le kiné, taping neuro prioceptif et la thérapie manuelle sont d’excellent moyens de traiter, surtout d’atténuer les douleurs liées à la blessure. Le repos complet du genou n’est pas conseillé, ceci entraînerait une aggravation des symptômes.
Pour les adeptes de la marche ou de la randonnée, les bâtons de randonnée réduit les risques de blessure. Les genoux sont allégés de la charge qui est désormais transmise sur le bâton. Il est important de garder une bonne hygiène de vie: une alimentation saine et une hydratation suffisante.
Il s’agit de fractures mineures des os dont la localisation dépend du sport. La fracture de fatigue touche les os des membres inférieurs: elles supportent le poids du corps: au pied (tibia), à la jambe (péroné) ou à la hanche (métatarse). Concernant les coureurs, la fracture de stress se situe très souvent au métatarse, à la hanche.
La fracture de stress est due à une charge trop importante et répétée supportée par le pied ou une progression trop rapide de la performance sportive en terme de vitesse. Cette pathologie survient lorsque les tendons ne sont plus en mesure d’absorber les chocs. Bien que facilement remédiables, les petites fractures causées par l’activité sportive deviennent de plus en plus graves en cas de multi récidive et/ou de choc inhabituel. Les adultes sportifs sont les plus exposés aux fractures de fatigue: course à pied, basket, tennis, athlétisme… Les troubles diverses favorisent le risque: ostéoporose, voûte plantaire arquée ou inexistante...
Les zones douloureuses sont très précises. Chez le coureur, on reconnaît la fracture de stress aux douleurs au niveau supérieur du pied, au troisième et quatrième orteil. Elles s’estompent progressivement après l’interruption de l’activité. Mais une fois que le sport reprend, les douleurs peuvent devenir handicapantes et empêcher l’athlète de continuer ses activités.. Des gonflements peuvent aussi apparaissent.
La fracture de stress n’est détectable à la radiographie que 2 à 3 semaines après la blessure. Le diagnostic à l’IRM ou à la scintigraphie est plus rapide. Il faut jusqu’à 2 mois pour la guérison complète d’une fracture de fatigue. Le strapping sur mesure du pieds ou le chausson de marche seront obligatoires pour bien consolider, voir même des béquilles. La técarthérapie ou le laser haute puissance accélèrent considérablement la cicatrisation.
A chaque mouvement (saut, marche, course), le tibia subit une pression. Lorsque cette pression devient insupportable, le tibia est exposé à des risques de périostite tibiale: une inflammation du périoste. Si elle n’est pas ou mal traitée, la périostite peut provoquer à terme une fracture de stress du tibia.
La périostite tibiale est fréquente chez les coureurs, skieurs, footballeurs qui ont subi un traumatisme sur la partie antérieure de la jambe. D’autres facteurs entrent en jeu:
Située au tibia, la périostite est caractérisée par des douleurs aiguës au mouvements (sauts, course…) qui s’atténuent au repos des muscles. D’autres symptômes restent manifestes:
La glace et le repos sont les premiers réflexes à avoir en cas de périostite tibiale. La périostite est diagnostiquée à la palpation ou à la radiographie. Votre kiné opterait très probablement pour des massages avec rouleau. Des massages musculaires, des étirements ainsi que le strapping atténuent les douleurs mécaniques provoqués par la blessure. Il est important d’effectuer des exercices d’étirements et de renforcements musculaires afin de reprendre les aptitude initiales de la zone touchée. Le processus de guérison implique une bonne circulation sanguine grâce à des exercices d’amplitude des mouvements. Au bout de 2 à 5 semaines de récupération, l’athlète pourra progressivement reprendre la course à pied.
A titre préventif, l’augmentation de la distance, de la vitesse et de la fréquence de l'entraînement doivent se faire progressivement afin d’éviter des traumatismes similaires.
Le syndrome de la bandelette ilio-tibiale (ou syndrome du tractus ilio-tibial, ou tendinite du tenseur du fascia lata) fait partie des pathologies dont les coureurs souffrent le plus souvent. La face externe de la cuisse renferme un muscle appelé muscle tenseur du fascia lata sur lequel se termine un tendon plat. Pendant une marche ou une course, ce muscle de la cuisse reproduit les mouvements d’un essuie-glace. Une charge trop lourde ou une répétition excessive d’un tel mouvement entraînerait un frottement du muscle et du tendon. D’où le syndrome de l’essui-glace qui touche en grande partie les professionnels et amateurs de course à pied, de vélo, de jogging, de randonnée.
Les douleurs apparaissent sur le côté du genou jusqu’à la cuisse. Pour les cas plus graves, la douleur peut tirer au mollet.
Il arrive que la blessure se présente suite à des entraînements excessifs qui aurait entraîné une surcharge du tendon. Les dénivelés (montées et descentes) répétitifs sollicitent aussi énormément le genou, aussi bien que des chaussures/semelles inadaptés.
Le diagnostic du syndrome de l’essuie-glace se fait par palpation (test de Renne et test de Noble), grâce à une IRM, une échographie ou une radiographie. Le repos est impératif, tout comme les exercices de rééducation et de renforcement musculaire. Les étirements viennent en complément de massages transverses profonds grâce auxquels l’ostéopathe traite les zones douloureuses. Quelques thérapies par ultrasons ou les ondes de choc chez l’ostéopathe ou kinésithérapeute accélèrent le processus de guérison. Les étirements du tendon aident à retrouver la souplesse de l’athlète.
Pour éviter des risques de rechute, ne prendre les dénivelés qu’une fois complètement rétabli. Prendre en considération l’importance:
Le tendon d’Achille étant le plus gros tendon du corps, il est en grande partie en charge des multiples mouvements qui nous permettent de marcher: plus précisément la flexion de la plante et la propulsion du pied. Le tendon d’Achille comprend 3 parties bien distinctes: la jonction myotendineuse, le corps du tendon et l’enthèse (qui joint le tendon à l’os). Une lésion au tendon d’Achille touche souvent ces deux dernières parties.
La tendinite d’Achille est marquée par la perte d’élasticité du tendon. Elle se produit suite à :
Les douleurs d’une tendinite d’Achille sont progressives et apparaissent souvent à la fin de l'entraînement. Elles se ressentent à la palpation, étirement de la cheville ou contraction du muscle triceps sural. Néanmoins, ces examens ne sont pas assez spécifiques pour l’identifier. Le test de Thompson, la radiologie et l’IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) pour les cas plus graves permettent un diagnostic fiable de la tendinite d’Achille. Il arrive que le coureur boîte suite ou souffre d’un dérouillage matinal.
Le repos est impératif. Les ondes de choc et la technique du MTP ou Massage Transverse Profond sont souvent appliqués pour soigner la tendinite d’Achille. La reprise des entraînements n’est conseillée qu’après une récupération totale. Il est néanmoins recommandé que le coureur “teste” le tendon pendant cette phase en s’aidant si besoin d’un strapping de soutien ou d’attelles.
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